L'Aïd al-Adha (en arabe عيد الأضحى, « fête du sacrifice »), appelé aussi Aīd al-Kabīr (العيد الكبير « la grande fête » principalement au Maghreb, par opposition avec l'Aïd el-Fitr appelé aïd el-seghir, ou petit aïd), est la fête la plus importante de l'islam. Elle a lieu le 10 du mois de dhou al-hijja, le dernier du calendrier musulman, après waqfat Arafa, ou station sur le Mont Arafat. Il marque chaque année la fin du hajj.
Cette fête commémore la soumission d'Ibrahim (Abraham dans la tradition juive) à Dieu, symbolisée par l'épisode où il acceptait d'égorger son fils Ismaël[1] sur l'ordre d'Allah, celui-ci envoyant au dernier moment un mouton par l'entremise de l'archange Gabriel pour remplacer l'enfant comme offrande sacrificielle. En souvenir de cette soumission totale d'Ibrahim à Dieu, les familles musulmanes sacrifient un mouton ou un bélier, mais parfois d'autres animaux comme des vaches ou des chèvres, en l'égorgeant, couché sur le flanc gauche et la tête tournée vers La Mecque, après la prière et le sermon de l'aïd.
Selon la tradition judéo-chrétienne, c'est le second fils d'Abraham, Isaac son héritier qui a failli être sacrifié, et non Ismaël.